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Le Gange, fleuve sacré de l’Hindouisme, submergé par les corps de victimes du Covid-19
©PRAKASH SINGH / AFP

Rites funéraires

Des centaines de cadavres ont été retrouvés flottant sur l’eau ou enterrés dans le sable de ses rives. Des chiffres plus importants qu’à l’accoutumé.

Depuis quelques semaines, l’Inde connaît une résurgence de cas d’infections de coronavirus. On compte plus de 25 millions de cas et 285 000 décès. Mais un nombre de morts important semble ne pas avoir été comptabilisé…

Traditionnellement, les hindouistes incinèrent leurs corps mais l’augmentation du taux de mortalité dans le pays a forcé certaines familles à faire une autre pratique celle que l’on appelle « Jal Pravah ». Il s’agit de faire flotter dans la rivière de ceux qui meurent de maladies infectieuses. 

Ceux qui ne peuvent pas se permettre la crémation enveloppent les corps des défunts dans un lin blanc puis les poussent dans l’eau. Ces cadavres sont parfois attachés avec des pierres afin qu’ils restent immergés.  Cette pratique est courante en temps normal, mais il est rare qu’il y en ait autant. Un journaliste indien a confié à la BBC que « ces cadavres sont la preuve d’un écart massif entre les chiffres officiels des morts du Covid-19 et des chiffres réels sur le terrain ». 

Après avoir découvert ces tombes, les habitants des régions concernées ont commencé à avoir peur d’être face à une rivière de cadavres. En réaction les autorités de certains districts ont commencé à extraire les cadavres pour les ramener à terre et les inhumer. 

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