Consultations : ce qu'Emmanuel Macron et Christian Jacob se sont dit<!-- --> | Atlantico.fr
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Emmanuel Macron et Christian Jacob après leur réunion au palais de l'Élysée, le 21 juin 2022
Emmanuel Macron et Christian Jacob après leur réunion au palais de l'Élysée, le 21 juin 2022
©MOHAMMED BADRA / POOL / AFP

Dialogue « franc »

Au lendemain des législatives, le président de la République a convié tous les responsables des partis politiques. Il a reçu Christian Jacob en premier ce matin

Après avoir perdu la majorité absolue à l’Assemblée nationale, Emmanuel Macron a entamé une série de consultations avec les représentants des différentes forces qui siègent dans l’hémicycle. A 10 heures ce mardi matin, il a reçu Christian Jacob, le patron des Républicains. 

L’entretien a duré une heure. Emmanuel Macron en a profité pour interroger Christian Jacob sur sa « vision des choses ». « Je pensais qu'il allait mettre les choses sur la table mais il a été très prudent, il était plus dans l’écoute », confie le patron des Républicainsau Figaro à la sortie de ce rendez-vous. Il explique que le parlementaires de droite ne seraient pas « dans le blocage » à l'Assemblée nationale mais ne « trahiraient pas leurs électeurs ». « Nous ne sommes pas dans une logique de coalition », a-t-il répété à Emmanuel Macron.

« Je lui ai également dit que s'il faisait de nouveaux débauchages, ce serait vécu par LR comme une provocation supplémentaire et que cela générerait une crispation du groupe à l'Assemblée nationale », ajoute-t-il. Christian Jacob a également évoqué au cours de cet échange la nécessité de « décentraliser » en donnant « plus de pouvoirs aux collectivités » et de s'attaquer rapidement au problème du pouvoir d'achat, pas en réglant la situation « à coups de chèques » mais « par le travail ».

Le président des Républicains a également souligné la nécessité d’accorder « plus de respect aux parlementaires ». « Il est très important que les ministres répondent aux convocations du Parlement », a-t-il souligné. 

Enfin, Christian Jacob a également abordé la question du Conseil national de la refondation : « ce serait pas mal de s'en passer », ajoutant que cette idée avait tout d'un « gadget ».

Le Figaro

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