Charente-Maritime : une avocate et un détenu ont été surpris en plein acte sexuel à la maison centrale de Saint-Martin-de-Ré<!-- --> | Atlantico.fr
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Une avocate devant le palais de justice de Rennes, le 24 septembre 2020, lors d'une manifestation contre les politiques du ministère français de la Justice, qui visent à affaiblir l'autorité judiciaire.
Une avocate devant le palais de justice de Rennes, le 24 septembre 2020, lors d'une manifestation contre les politiques du ministère français de la Justice, qui visent à affaiblir l'autorité judiciaire.
©DAMIEN MEYER / AFP

Amours clandestins

Une avocate a été surprise en plein ébats sexuels avec un détenu à la centrale de Saint-Martin-de-Ré. Les faits ont eu lieu vendredi 30 juillet. La sanction pour l'avocate peut aller du blâme à la radiation du barreau. Les syndicats pénitentiaires dénoncent une violation manifestation des règles sanitaires.

Un surveillant de la maison centrale de Saint-Martin-de-Ré a fait une découverte surprenante, le vendredi 30 juillet, alors qu'il « patrouillait », comme le rapporte Sud-Ouest. Il a surpris une avocate et un détenu en plein ébats sexuels. Son arrivée a mis fin à la relation sexuelle.

Cité par la rédaction de Sud-Ouest, le syndicat pénitentiaire des surveillants de la maison centrale dénonce cet acte - les échanges sexuels sont en effet interdits en détention -, et pointe les risques de « contamination » en pleine crise sanitaire.

Le procureur de la République, Laurent Zuchowicz, n'engagera aucune poursuite car les faits ne relèvent pas du pénal.

Pour l'Ordre des avocats de Charente-Maritime, une enquête a été ouverte en vue d'une procédure disciplinaire, selon Sud-Ouest. L'avocate risque une convocation devant le Conseil régional de discipline. La sanction peut aller du blâme à la radiation du barreau. Ce moment intime pourrait lui coûter sa carrière.

Le détenu devrait passer devant une commission de discipline au sein de la maison centrale.

Si les rapports sexuels sont autorisés en prison seulement dans les unités de vie familiale (seulement 36 établissements pénitentiaires sur 188 en sont équipés), ceux de ce type sont totalement interdits.

Cet événement a inquiété le syndicat pénitentiaire des surveillants de la maison centrale concernant le risque de contamination à la Covid-19.

Sud-Ouest

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