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Budget de la Sécurité sociale : les principales mesures pour réduire le déficit
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Economies

Le projet a été adopté mardi soir en première lecture par l'Assemblée nationale.

Le budget de la Sécurité sociale a été votée mardi soir en première lecture par l'Assemblée nationale. L'objectif du gouvernement est de faire passer le déficit de la Sécu sous la barre des 13 milliards d'euros. Pour ce faire, l'Etat souhaite actionner plusieurs leviers. La loi de finances prévoit le transfert de 2 milliards d'euros des recettes de l'Etat (baisse du plafond du quotient familial, fiscalisation pour les salariés de la participation des employeurs aux contrats collectifs de complémentaire santé).

Il compte également sur 2,2 milliards d'euros de recettes nouvelles : les cotisations retraite vont augmenter de 0,15 point ; les taux de prélèvements sociaux doivent être uniformisés à 15,5% mais le gouvernement doit réaliser un aménagement pour exclure de cette mesure les PEA, PEL et l'épargne salariale ;  la taxe sur les boissons énergisantes (un euro par litre) va être mise en place et la cotisation de l'assurance-vieillesse des travailleurs indépendants sera déplafonnée.

Le gouvernement table également sur des mesures d'économie devant permettre de réduire les dépenses à hauteur de 4,4 milliards d'euros (2,9 milliards pour la branche maladie). La revalorisation des pensions de retraite sera reportée de six mois - exception faite des bénéficiaires du minimum vieillesse - et la baisse des prix des médicaments ainsi que des tarifs des biologistes et radiologues libéraux a été décidée.

De nouvelles mesures, certaines entraînant de nouvelles dépenses, ont enfin été prises : certains antibiotiques seront désormais vendus dans les pharmacies souhaitant faire l'expérience, les substituts nicotiniques seront désormais trois fois mieux remboursés (150€ par an), le tiers-payant sera mis en place pour les mineures de plus de 15 ans souhaitant se faire prescrire un contraceptif, les frais d'optique seront, quant à eux, limités pour les personnes disposant de revenus modestes.

Lu sur Ouest France

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