Quels sont les pays qui s'en sortiraient le mieux en cas d'effondrement global ? <!-- --> | Atlantico.fr
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Le Mont Cook, en Nouvelle-Zélande.
Le Mont Cook, en Nouvelle-Zélande.
©WILLIAM WEST / AFP

Bon à savoir

Des chercheurs sont parvenus à la conclusion que la Nouvelle-Zélande s'en sortirait le mieux.

Crise financière majeure, destruction de la nature, survenue d'une pandémie plus grave que celle de la Covid-19, emballement du réchauffement climatique... Les scénarios imaginés par les "collapsologues", selon qui notre civilisation pourrait subir un effondrement global, sont nombreux. Mais tous les pays du monde sont-ils logés à la même enseigne face à cette menace ? Pas vraiment, à en croire une étude parue dans le journal Sustainability.

Ses auteurs, issus du Global Sustainability Institute (Institut pour la durabilité globale) de l'Université de Cambridge se sont basés sur les données de l'University of Notre Dame-Global Adaptation Index » (ND-GAIN) 2015, qui a évalué et classé toutes les nations en termes de vulnérabilité et de préparation aux futurs changements environnementaux. Les critères étudiés sont la capacité des pays à produire des denrées alimentaires pour leur population, maintenir un réseau électrique, etc. Ces critères font de la Nouvelle-Zélande, de l'Islande, du Royaume-Uni, de la Tasmanie et de l'Irlande les endroits du monde les plus adaptés pour survivre à un effondrement mondial de la société. La Nouvelle-Zélande est identifiée comme ayant le plus grand potentiel, grâce à son énergie géothermique et hydroélectrique, ses terres agricoles abondantes et sa faible densité de population humaine. L'Islande, l'Australie (Tasmanie) et l'Irlande présentant également des caractéristiques favorables. Le Royaume-Uni présente un tableau plus complexe et possède potentiellement des caractéristiques moins favorables dans l'ensemble.

Les nations les plus aptes sont toutes des îles, des archipels insulaires ou des continents insulaires situés à des latitudes tempérées avec une forte influence climatique océanique, notent les auteurs. L'Islande est située à des latitudes subpolaires, mais son climat est protégé par le Gulf Stream. Les nations et les régions géographiques présentant ces caractéristiques climatiques ont actuellement un degré relativement faible de variabilité des températures et des précipitations et devraient donc rester dans cette situation au début de tout processus de "décomplexification". Ces endroits auraient donc aussi la plus grande probabilité que des conditions relativement stables soient tamponnées et persistent en réponse aux scénarios de changement climatique pour le 21e siècle.

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