La compagnie aérienne Wizz Air dénoncée par l'UFC - Que Choisir<!-- --> | Atlantico.fr
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La compagnie low-cost hongroise est accusée de ne pas respecter le droit des passagers.
La compagnie low-cost hongroise est accusée de ne pas respecter le droit des passagers.
©Roy ISSA / AFP

Le droit des passagers se crashe

Selon l'association de consommateurs, cette compagnie hongroise fait la sourde oreille aux injonctions des autorités.

Wizz Air, la compagnie aérienne low cost hongroise, est critiquée par l'UFC - Que Choisir pour son absence de respect des droits de ses passagers. En France, la Direction générale de l'aviation civile (DGAC), le gendarme de l'aérien, a reçu, pour 100 vols opérés par Wizz Air, 1,34 signalement de passagers mécontents en 2022, soit un taux d'insatisfaction six fois plus élevé que ses concurrentes Easyjet ou Air France.

Un exemple concret de cette non-conformité est l'histoire d'un vol Wizz Air 43059, prévu au départ de Bucarest (Roumanie) à 18 h 45 et à destination de Beauvais (Oise), le 13 mai 2023. Le vol a été retardé de plusieurs heures, avant d'être annulé le lendemain. Malgré ce retard, Wizz Air a refusé d'indemniser les passagers, arguant de circonstances extraordinaires pour les uns, et niant le retard auprès d'autres.

La DGAC a également constaté que Wizz Air ne répond pas aux plaintes des passagers. En 2022, l'autorité de contrôle a envoyé trois saisines à Wizz Air, mais la compagnie aérienne n'a pas répondu. La DGAC a également convoqué des représentants de Wizz Air début 2023, mais la compagnie aérienne n'a pas respecté les engagements pris lors de cette réunion.

Wizz Air s'expose à des procès-verbaux de manquements ainsi qu'à des amendes administratives. Cependant, il est difficile de savoir si la menace de ces sanctions suffiront à faire respecter les droits des passagers.

En cas d’annulation, de surbooking ou de retard important d’un avion, le règlement européen 261/2004 prévoit de 250 à 600 € d’indemnisation en fonction de la distance, rappelle l'UFC - Que Choisir.

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