Décision du Conseil constitutionnel : un mur anti-émeute a été déployé, 131 actions sont prévues vendredi soir<!-- --> | Atlantico.fr
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La sécurité a été renforcée aux abords du Conseil constitutionnel suite à la décision qui sera annoncée sur la réforme des retraites.
La sécurité a été renforcée aux abords du Conseil constitutionnel suite à la décision qui sera annoncée sur la réforme des retraites.
©IAN LANGSDON / AFP

Réforme des retraites

Le Conseil constitutionnel rend sa décision ce vendredi, attendue autant par le gouvernement que par l’opposition, sur la conformité de la loi sur la réforme des retraites.

Après trois mois de crise politique et sociale, tous les regards sont braqués ce vendredi 14 avril sur le Conseil constitutionnel. Les Sages vont annoncer leurs décisions sur la réforme des retraites aux alentours de 18h. 

Toute manifestation aux abords du siège du Conseil constitutionnel est interdite depuis jeudi soir. 

Des barrières anti-émeutes impressionnantes ont été érigées rue de Montpensier devant le Conseil constitutionnel ce vendredi.

La Comédie française, voisine du Conseil au sein du Palais-Royal, a annulé ses représentations de vendredi.

Depuis le déclenchement du 49.3 le 16 mars, le temps politique semble suspendu aux décisions du Conseil constitutionnel.

Emmanuel Macron, son gouvernement et sa majorité attendent une validation, même partielle, de la réforme, qui recule l’âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans, pour parvenir à surmonter la contestation qui dure depuis janvier. 

Les oppositions, politiques et syndicales, comptent de leur côté sur une censure de la réforme pour faire céder l’exécutif, inflexible malgré douze journées de grèves et de manifestations.

Les décisions du Conseil constitutionnel, chargé de contrôler la conformité des lois à la Constitution, ne sont susceptibles d’aucun recours. 

La gauche espère obtenir, de la part du Conseil constitutionnel, un feu vert pour entamer la collecte de 4,8 millions de signatures vers un hypothétique et inédit référendum d’initiative partagée (RIP).

Un important dispositif de policiers et gendarmes s’est positionné devant le Conseil constitutionnel.

Selon une note du renseignement territorial, 131 actions sont attendues vendredi soir en réaction à la décision, notamment « sous la forme de rassemblements, défilés et actions de blocage ». 

La pression est donc maximale sur le Conseil constitutionnel, présidé par l’ancien Premier ministre socialiste Laurent Fabius. L’institution compte actuellement parmi ses rangs un autre ancien Premier ministre, Alain Juppé, et deux ex-ministres d’Emmanuel Macron (Jacques Mézard et Jacqueline Gourault).

Sud-Ouest

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