Attentat de la rue Copernic : Hassan Diab est condamné en son absence à la perpétuité<!-- --> | Atlantico.fr
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Hassan Diab a donc été condamné ce vendredi 21 avril 2023 à la perpétuité par la cour d'assises spéciale de Paris dans l'affaire de l'attentat contre la synagogue de la rue Copernic.
Hassan Diab a donc été condamné ce vendredi 21 avril 2023 à la perpétuité par la cour d'assises spéciale de Paris dans l'affaire de l'attentat contre la synagogue de la rue Copernic.
©GEORGES GOBET / AFP

Justice

La cour d'assises spéciale de Paris a condamné l'unique accusé, le Libano-Canadien Hassan Diab, à la perpétuité.

Quarante-trois ans après l'attentat contre la synagogue de la rue Copernic à Paris, la cour d'assises spéciale a rendu son verdict vendredi à l'égard de l'unique accusé, jugé en son absence. Hassan Diab a donc été condamné ce vendredi à la perpétuité par la cour d'assises spéciale de Paris dans l'affaire de l'attentat contre la synagogue de la rue Copernic en 1980.

Le Parquet national antiterroriste (Pnat) avait requis jeudi la réclusion criminelle à perpétuité à l'encontre de Hassan Diab, et la défense son acquittement afin d'éviter « une erreur judiciaire »

L'attentat à la bombe ayant visé la synagogue de la rue Copernic avait fait quatre morts et des dizaines de blessés le 3 octobre 1980.

Le dossier s'appuyait essentiellement sur des renseignements, qui ont attribué dès les années 1980 l'attentat - qui n'a pas été revendiqué - au Front populaire de libération de la Palestine-Opérations spéciales (FPLP-OS), un groupe dissident du FPLP. Après une longue mise en sommeil de l'instruction, de nouveaux renseignements désignaient en 1999 les membres présumés du commando, dont Hassan Diab comme celui ayant confectionné la bombe et l'ayant abandonnée devant la synagogue.

De cet insaisissable accusé, dont la chaise est demeurée vide dans le prétoire, la cour n'aura vu que des photos en noir et blanc à divers âges de sa vie, les confrontant avec les portraits-robots de l'homme qui avait acheté la moto utilisée pour l'attentat, dessinés par des témoins en 1980.

Après avoir auditionné d'anciens camarades de faculté et l'ex-compagne d'Hassan Diab, deux juges d'instruction avaient considéré comme « vraisemblable » sa présence au Liban lors de l'attentat et ordonné un non-lieu en janvier 2018. Remis en liberté, il était reparti au Canada. Cette décision motivée par des « doutes » sur sa culpabilité et défendue à la barre de la cour d'assises spéciale par deux juges d'expérience, avait été infirmée trois ans plus tard par la cour d'appel, qui avait ordonné la tenue de ce procès.

Le Figaro

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