L’influenceuse Poupette Kenza sanctionnée de 50.000 euros d’amende par la DGCCRF<!-- --> | Atlantico.fr
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Depuis six mois, l’influenceuse est rattrapée par les ennuis judiciaires. Elle s’apprête à fuir la France pour Dubaï.
Depuis six mois, l’influenceuse est rattrapée par les ennuis judiciaires. Elle s’apprête à fuir la France pour Dubaï.
©@benchrifkenza

Répression des fraudes

Kenza Benchrif, qui partage son quotidien à ses millions d’abonnés sur les réseaux sociaux, a indiqué avoir été épinglée par la Répression des fraudes pour pratique commerciale trompeuse.

L’influenceuse Poupette Kenza, de son vrai nom Kenza Benchrif, a partagé ce mercredi 16 août à ses abonnés Snapchat une « très mauvaise nouvelle » : une lettre de la Répression des fraudes (DGCCRF) lui annonçant une sanction de 50.000 euros pour pratique commerciale trompeuse. Il lui est reproché d’avoir fait la publicité d’un blanchisseur de dents interdit à la vente en France, le tout sans indiquer qu’il s’agissait d’une publication commerciale, pour laquelle elle était rémunérée par la marque, selon le courrier qu’elle a diffusé sur le réseau social.

Poupette Kenza, 23 ans, cumule plus d’un million d’abonnés sur chacun des principaux réseaux sociaux, où elle partage son quotidien avec ses deux jeunes enfants. « Le pire, s’étrangle-t-elle, c’est que c’est une amende, t’es obligé de la payer sinon tu vas en prison ». 

Selon le courrier qu’elle a partagé en ligne, il s’agit en fait d’une amende transactionnelle proposée par la DGCCRF, en accord avec le procureur de Rouen. Une procédure qui permet, « par le paiement d'une somme d'argent définie par l'administration, de finaliser la procédure dans des délais plus courts que ceux d'une procédure pénale », explique la Répression des fraudes sur son site. L’administration est ainsi certaine d’encaisser la somme et participe à « désengorger les tribunaux ». Ainsi, en 2021, Nabilla avait ainsi accepté de régler 20.000 euros à l’administration pour clore une procédure similaire.

Si elle accepte la proposition, Poupette Kenza devrait également publier un communiqué faisant part de la sanction sur Snapchat, Instagram et TikTok, peut-on lire dans le courrier qu’elle a partagé. Sur Instagram par exemple, la publication devrait être épinglée - c’est-à-dire rester en tête du compte - pendant 30 jours et mentionner les raisons de la sanction ainsi qu’un logo de la DGCCRF.

Kenza Benchrif, qui demande à ses abonnés le contact « du meilleur avocat fiscaliste de France » indique vouloir « partager » la somme à payer avec la marque qui aurait dit ne pas être au courant que la vente du produit était interdite en France. La jeune femme assure quelques minutes plus tard avoir finalement « refusé la transaction », ce qui l’exposerait à la poursuite de la procédure judiciaire et à une amende prononcée par un juge.

Le Figaro

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