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Après 2000 ans de mystère, des scientifiques ont percé le mystère d'une "Porte de l’enfer" romaine
©MUSTAFA OZER / AFP

Deus ex machina

Les animaux qui traversaient cette porte, située dans un temple sur le territoire de l'actuelle Turquie, mourraient. Mais pas les prêtres.

La "porte des enfers" située dans la province turque de Denizli, près du fameux site touristique de Pamukkale, a enfin livré son secret.

A l'époque romaine, il y a 2200 ans, les prêtres avaient pour habitude de faire entrer par cette porte, qui donnait sur une grotte, des animaux, notamment des taureaux. Ceux-ci suffoquaient rapidement et mouraient dans d'attroces (parait-il) souffrances, tandis que les prêtres sortaient du lieu sans encombre.

Ces morts d'animaux d'apparence divine ont poussé les romains à dédier cette grotte en référence au Dieu romain des enfers, Pluton. 

Redécouverte par des archéologues de l’Université du Salenton il y a sept ans, il n'est plus un mystère, grâce à une étude publiée dans la revue Archaeological and Anthropological Sciencesle 12 février et intitulée "Deadly CO2 gases in the Plutonium of Hierapolis (Denizli, Turkey)". 

La cité de Hiérapolis, où se trouvait le temple, se trouvait sur une zone marquée par des singularités géologiques. Les chercheurs allemands ont découvert que des vapeurs toxiques, invisibles à l’œil nu, émanaient d’une fissure de la fameuse "porte". Plus lourd que l'air, ces vapeurs constituées de dioxyde de carbone volcanique restaient jusqu’à 40 centimètres au-dessus du sol. Cela explique pourquoi les animaux mourraient, mais pas les prêtres, plus grands.

Lu sur Bloomberg

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