Cela ne date pas d’hier, mais la campagne électorale qui vient de s’achever a mis plus que jamais en lumière les préoccupations nationales, au demeurant souvent contradictoires et le fonctionnement des institutions européennes.
24 mai 2019Le Réseau Atlantico
Best-Of du 26 octobre au 1 novembre
Michel Garibal, journaliste, a fait une grande partie de sa carrière à la radio, sur France Inter, et dans la presse écrite, aux Echos et au Figaro Magazine. Il a présidé l'association des journalistes économiques pendant 10 ans. Il est aujourd'hui éditorialiste à Atlantico.
Cela ne date pas d’hier, mais la campagne électorale qui vient de s’achever a mis plus que jamais en lumière les préoccupations nationales, au demeurant souvent contradictoires et le fonctionnement des institutions européennes.
Deux ans après l'élection d'Emmanuel Macron, le bilan est délicat à justifier.
La Commission de Bruxelles témoigne dans les dernières prévisions économiques qu’elle vient de publier d’une indulgence manifeste à l’égard de la situation française.
L’allergie de la population face à toute augmentation de la fiscalité est devenue telle que le pouvoir voit ses capacités d’agir battues en brèche.
On avait décrit l’annonce de la conférence de presse d’Emmanuel Macron comme une mission impossible.
Le Président va devoir proposer aux Français une vision à la mesure des évènements et dépasser la simple gestion
La crispation sur l'âge du départ à la retraite montre l'incapacité politique à avancer sur des solutions qui paraissent pourtant nécessaires.
Le brouhaha médiatique qui entoure le grand débat qui n’en finit pas crée chez nos compatriotes un sentiment anxiogène.
Le grand débat lancé par Emmanuel Macron pour ausculter les Français approche de sa fin avec la synthèse qui sera dressée, annonciatrice en principe de décisions que tout le monde attend pour réformer le pays.
Dans le domaine de l’économie mondiale, la France ne fait jamais comme tout le monde.
Le nouveau virage de la politique monétaire de la banque centrale européenne va avoir un impact sur le marché immobilier en rendant plus attractives les conditions d’emprunts.
Habituellement feutrée dans ses prévisions, l’OCDE vient de sortir de sa prudence légendaire pour donner par de nouvelles prévisions pessimistes un coup de semonce aux gouvernements.
La fiscalité est devenue la bête noire des Français.
Tout le monde se tourne vers le précieux métal ces dernières semaines... et ce principalement à cause de la fébrilité qui règne sur les marchés.
Le grand débat organisé dans de nombreuses villes connait un succès manifeste, même si ses finalités demeurent incertaines, en raison du nombre impressionnant de revendications, souvent contradictoires et qui peinent à dessiner un contour précis.
Depuis des semaines, les Français se livrent avec une sorte de gourmandise à une sorte de remise à plat de leur modèle institutionnel avec le souci de ne rien négliger, de passer à la paille de fer tous les dédales de leurs cheminements intellectuels ou autres, dans le but de construire un nouveau modèle de vie.
Malgré les menaces qui agitent la planète et rendent certaines régions inhospitalières, le tourisme poursuit sa marche en avant.
Si Emmanuel Macron ne sera pas à Davos cette année, la France est tout de même représentée par Bruno Le Maire accompagné de la secrétaire d’État auprès du ministre de l’Economie Agnès Pannier-Runacher et Muriel Pénicaud, ministre du Travail.
Chassez l’ISF, il revient au galop. On pourrait paraphraser le vieil adage pour évoquer la mésaventure du célèbre impôt sur le patrimoine qui empoisonne toujours la vie économique du pays.
La France aborde l’année 2019 sous le signe de la sinistrose qui contraste avec l’euphorie qu’elle avait connue douze mois plus tôt. Tout se passe comme si le pays s’enfonçait dans un puits sans fond sans espoir de retour.