Guerre Hamas-Israël : les destructions à Gaza « sans précédent » depuis la Seconde guerre mondiale, d’après l’ONU<!-- --> | Atlantico.fr
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Destructions après des bombardements, à Gaza, le 24 mars 2024.
Destructions après des bombardements, à Gaza, le 24 mars 2024.
©AFP

Conflit

Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) a estimé jeudi que la reconstruction devrait coûter entre 30 et 40 milliards de dollars.

L’ONU a affirmé ce jeudi que la guerre dans la bande de Gaza a provoqué des destructions « sans précédent ». Après sept mois de conflit, cette déclaration intervient au moment où la réponse du Hamas à une proposition de trêve avec Israël se fait attendre, ce qui jette le doute sur un possible accord. Israël et les pays médiateurs attendent toujours une réponse du mouvement islamiste à une proposition portant sur une trêve de quarante jours associée à une libération d’otages retenus dans le territoire palestinien, en échange de Palestiniens détenus par Israël.

En l’absence d’avancées, Israël poursuit son offensive meurtrière déclenchée le 7 octobre après l’attaque sans précédent menée par le Hamas sur le sol israélien.

En vingt-quatre heures, au moins 28 personnes ont été tuées, selon le ministère de la Santé du Hamas. Des bombardements ont visé le nord, le centre et le sud du territoire assiégé par Israël, en grande partie transformé en champ de ruines.

Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) a estimé jeudi que la reconstruction devrait coûter entre 30 et 40 milliards de dollars. « L’ampleur de la destruction est énorme et sans précédent (…) C’est une mission à laquelle la communauté internationale n’a pas été confrontée depuis la Seconde Guerre mondiale », a déclaré le directeur du bureau régional pour les Etats arabes du PNUD, Abdallah al-Dardari.

De son côté, Israël se dit déterminé à poursuivre la guerre jusqu’à la « victoire totale » sur le Hamas, qu’il considère comme une organisation terroriste de même que les Etats-Unis et l’Union européenne. Pour atteindre cet objectif, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a promis de lancer, « avec ou sans accord » de trêve, une offensive terrestre sur Rafah, dernier grand bastion selon lui du Hamas. Là-bas, s’entassent un million et demi de Palestiniens, en majorité déplacés par la guerre.

De nombreux états et organisations humanitaires redoutent de lourdes pertes civiles, en l’absence d’un plan jugé crédible pour protéger la population.

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