Revue de presse des hebdos
Le Hezbollah se finance à la coke, la Sécu se renflouerait avec l’euthanasie; Attal ne veut pas de grand récit, le PS plus d’Hidalgo; Glucksmann attire les flèches de ses rivaux, Marie Toussaint leur pitié; Perplexity, le petit poucet pourrait tuer Google
Aussi à la Une de vos hebdos cette semaine : Salman Rushdie donne les bonnes feuilles de son dernier livre en exclusivité au Nouvel Obs…, qu'on retrouve aussi dans Télérama. Il raconte dans Le Couteau l’attentat perpétré contre lui au nom de la fatwa lancée par l’Iran. Pour l’Express, Poutine sort vainqueur de l’affrontement Israël-Iran : un front secondaire qui disperse l’attention, l’énergie et les moyens militaires des Etats-Unis et de leurs alliés.
Derrière la question ”cette vie vaut-elle le coup?”, une glaçante ”cette vie vaut-elle le coût ?”
Les calculs sont tabous : donner la mort volontairement, c’est faire des économies. De quoi inquiéter ”une poignée de députés socialistes et communistes” dont le député PS Dominique Potier : "avec l’aide active à mourir, la vie de l’individu pourrait être soupesée économiquement parlant.” La réduction des dépenses de santé liée à l’accélération de la mort est un analysée par Marianne, qui s’appuie sur des études médico-économiques étrangères : au Canada, une étude scientifique très sérieuse a ”déterminé le profil des personnes qui seraient enclines à demander l’euthanasie à partir des données démographiques de celles qui y ont eu recours en Belgique et aux Pays-Bas” pour calculer que le pays économiserait jusque’à 120 millions de dollars en réduisant la durée de vie de malades de cancer. Au Royaume-Uni en 2020, une étude de 2020 établit qu’il ”serait judicieux de légaliser le suicide assisté au Royaume-Uni en raison du coût économique que représenterait le maintien d’un refus en la matière.”
Pour l’hebdo, ”évidemment, il n’est pas question pour les États de légiférer sur l’aide à mourir d’après des objectifs purement économiques”, mais il voit à l’oeuvre dans ces publications ”une culture considérant l’homme en fin de vie selon une logique néolibérale et comptable.” Et si ”aujourd’hui le projet de loi du gouvernement est exclusivement éthique” pour un professeur à l’ESSEC, ”le poids des dépenses de santé en fin de vie revient régulièrement sur la table lorsqu’on évoque le grand âge.” Et le droit pourrait ”exempter le gouvernement d’investir massivement dans les soins palliatifs.” Le budget annoncé par le gouvernement est d'ores et déjà insuffisant, et ”pas concrétisé dans le prochain projet de loi de financement de la Sécurité sociale”, rappelle la présidente de la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs.
Le Sénat se méfie de ”toute approche qui se prévaudrait d’une analyse d’économie de la santé d’une manière générale–, qui, dans un monde de ressources rares, est bien naturellement guidé par la bonne gestion”, et ce alors que la population vieillit et que les coûts des pathologies chroniques explosent. Deux médecins essayistes ”soulignent combien le libre arbitre en chacun des malades n’en est pas toujours un. Il peut en effet se retrouver « soumis » à la pression sociale et normative. Les personnes plus précaires – privées dans les faits de soins palliatifs dignes de ce nom – pourraient « arbitrer » en faveur de l’aide à mourir pour ne plus présenter « une charge » aux yeux de leurs proches et/ou de la société.”
Désormais, même les partisans de l’aide à mourir sont inquiets : le projet de loi ouvre à des “volontaires” l’administration du produit létal, si le patient ne peut se l’administrer lui-même. “Une disposition anodine d’apparence, mais qui fragilise tout l’édifice”, selon L’Express, et qui “n’a jamais été évoquée lors de la convention citoyenne”. Un membre d’une association favorable “à une mort choisie” se demande : "est-ce que le président cherche à désengager au maximum les médecins ?” Et “nombre de questions très concrètes sont en suspens”, comme la présence du médecin, la garantie du respect du consentement “jusqu’au bout” du patient, ou “les conséquences que le choix d’aider à mourir un proche au sein d’une famille dont tous les membres ne partageraient pas les mêmes convictions.” Sans parler du possible traumatisme créé…
Un Hezbollah sous cocaïne
Le Hezbollah, avant d’être “le Parti de Dieu”, est pour Le Point celui de la cocaïne. C’est derrière l’aide de l’Iran la deuxième source de financement du parti chiite libanais. La DEA, l’agence antidrogue américaine, a recensé plus de 2 000 individus et sociétés liés au Hezbollah dans son fichier des barons étrangers de la drogue… Et évoque la coquette somme de 100 milliards de dollars par an. En Colombie, une société d’exportation de matériaux de construction et de charbon de bois a été sanctionnée par le Trésor américain, “en même temps que 7 individus et une demi-douzaine d’autres compagnies situées en Colombie, mais aussi au Venezuela, au Panama, au Belize, au Mexique, avec des ramifications qui s’étendent jusqu’en Chine, en Australie et, surtout, au Liban…” Ses navires transportaient des briquettes de cocaïne noircies et rendues indétectables par les chiens renifleurs.
Au cœur de ces malversations, le clan Rada, dont le chef est un ressortissant libano-colombien, que l’administration américaine soupçonne d’appartenir à l’Unité 910, la structure chargée des opérations extérieures du mouvement islamiste pro-iranien. 80 % du produit de ses sociétés commerciales financerait le Hezbollah, en blanchissant le trafic de drogue. Son frère, pincé en 2013 pour trafic de cocaïne à Caracas, y a fondé une société de cryptomonnaie, épinglée elle aussi en septembre 2023 par les enquêteurs américains pour son soutien au Hezbollah. 1,7 million de dollars de ses actifs numériques ont été saisis…
Entre Brésil, Paraguay et Argentine, le Hezbollah règne aussi en maître : y a été arrêté en 2018 un responsable financier du Hezbollah qui blanchissait lui aussi l’argent de la drogue. Au Vénézuela, “le Hezbollah a pris ses quartiers dans la ville” de Maicao, dont le”marché grouillant est le royaume des trafiquants, des faussaires, des mafieux et des chercheurs d’or.” Et Tareck El Aissami, ex-numéro 2 de Maduro, a oeuvré au rapprochement du pays avec Téhéran avant d’être arrêté pour narco-terrorisme et pour avoir fourni plius de 10 000 passeports vénézueliens à des syriens et des irakiens liés au Hezbollah. En Argentine, l’Iran a enfin été reconnue comme responsable de l’attentat-suicide devant l’ambassade d’Israël en 1992, exécuté par le Hazbollah. Bien après la mort suspecte du procureur qui accusait le pouvoir en place d’entraver l’enquête…
Et l’hebdo de dénoncer la proximité idéologique entre le nouveau président colombien, Gustavo Petro, “issu de la gauche radicale et ancien guérillero, qui a pris fait et cause pour les Palestiniens, refusant de condamner le Hamas et comparant les opérations d’Israël à Gaza à celles de l’Allemagne nazie.” Et de cracher dans “la soupe islamisto-marxiste que nous servent divers courants de la gauche radicale depuis des années.” LFI en tête, accusée d’une “fumeuse entourloupe idéologique qui consiste à enrôler de force les musulmans dans la lutte anticapitaliste, leur assignant d’office le rôle du lumpenprolétariat (tout en promouvant implicitement les islamistes au rang d’avant-garde révolutionnaire).”
Attal sera-t-il la Liz Trust française ?
C’est ce que sous-entend le Point : “chassée sans ménagement à l’automne 2022 de son poste après avoir présenté un budget qui n’était pas du goût des investisseurs étrangers, l’éphémère Première ministre britannique Liz Truss pourrait confirmer à Gabriel Attal la brutalité des marchés financiers.” Mais l’hebdo croit plus à “une crise des Gilets jaunes puissance 100” face à des réformes nécessaires, qu’à un départ anticipé pour cause de rétrogradation de la note française : “les spécialistes des marchés financiers se montrent confiants et affirment que la baisse de la note, déjà largement anticipée, n’aura aucun impact sur le coût d’emprunt de l’État français.”
Dans l’A330 présidentiel, “Air Macron One”, le premier ministre se confie au Point… tout en refusant d’être pris en photo à la place du président. “J’ai conscience de prendre ces fonctions probablement au moment le plus difficile. J’ai intégré la précarité de la fonction”. Et se dit zen, même quand on aborde une possible coalition avec la droite : “je vis très bien avec cela. Je ne sais pas ce qui se passera. Georges Pompidou, dont nous commémorons les cinquante ans de la disparition, s’est pris une motion de censure en 1962. Qui s’en souvient ?”
La relation avec Macron serait au beau fixe : ”il dit se sentir, tout à l’inverse, écouté, valorisé par celui qui l’a nommé. Les arbitrages se prendraient d’un commun accord, en totale harmonie, démentant ainsi l’image de simple collaborateur attribuée traditionnellement à l’occupant de Matignon.” Et si le président craint de partager la lumière, l’hebdo rapporte cette confidence à un intime : “en me nommant, il savait qui j’étais !” Ce à quoi Macron rétorquerait un brutal “j’ai été élu, il a été nommé.” Quant aux membres de son gouvernement, “ils ne roulent que pour eux-mêmes et n’entendent pas lui faciliter la tâche.”
Pour l’hebdo, “on ne comprend pas Gabriel Attal si l’on ne prend pas en considération un critère : celui de l’opinion.” Qui explique son insistance sur le rétablissement de l’autorité, la fermeté en matière pénale, une nouvelle réforme de l’assurance chômage, la loi sur la fin de vie. Tout pour séduire “les classes moyennes, la France du travail, « qui finance le modèle social et permet à d’autres de ne pas travailler ».” Son parler clair lui vaut le reproche de “populisme light”mais pour un de ses proches, “c’est le meilleur qu’on ait en magasin. Il doit maintenant prendre son envol, se rendre indispensable et couper le cordon pour pouvoir récupérer le gros lot.” Alors, candidat en 2027 ? On ne le saura pas, mais Le Point affirme que “le loup ne tombera pas dans un piège fatal en se positionnant pour la présidentielle. Trop tôt. Il sait que Matignon n’est pas forcément l’endroit idéal pour tracer son chemin vers l’Élysée. Il existe toutefois des contre-exemples. Georges Pompidou en fut un.”
En finir avec le logement social "à vie”
Faire déménager les plus riches locataires du parc HLM, c'est le nouveau voeu pieux du ministre du Logement, nous apprend l'Express.
1,8 millions de ménages attendent d'accéder à l'un des 5,2 millions de logements sociaux en France. Mais, même si un surloyer peut être facturé aux locataires qui ont dépassé les plafonds de revenus, et même s'ils sont expulsables sous 18 mois quand leur revenu excède, deux années de suite, 150% du plafond, le compte n'y est toujours pas : “seuls 7 % des ménages quittent le parc chaque année”. Guillaume Kasbarian veut donc changer la loi et abaisser ce plafond… au “ risque de chasser les locataires les plus solvables, alors que les retards de paiement dans les HLM ont singulièrement augmenté.” le marché locatif est bloqué, l'accès à la propriété aussi. ”La crise du logement, dont l’exécutif n’a pas pris la mesure à temps, s’est durablement installée dans le pays. Il faudrait bâtir. On replâtre.”
L’homme qui défie Google
Perplexity.ai, c’est le nouveau service d’intelligence artificielle développé par le docteur en informatique indien Aravind Srinivas, et qui risque bien de bouleverser le web. Il allie à un robot conversationnel tel que nous les connaissons déjà des indications précieuses : les sources d’information qu’il utilise pour répondre. Le Point indique qu’il “explore les moindres recoins d’Internet en temps réel, de la recherche universitaire aux articles d’actualité.” Son créateur explique qu’il tient son nom de la deuxième loi de la thermodynamique, qui ”stipule que l’entropie, c’est-à-dire le caractère aléatoire de l’Univers, augmente sans cesse. La seule façon de contrer ce phénomène est de maximiser notre compréhension.”Perplexité déchaine l’enthousiasme : ”leur produit est super”, pour Yann Le Cun, un des professeurs stars de NYU et scientifique en chef de Meta, la maison mère de Facebook, WhatsApp et Instagram, qui a investi dans l’application, tout comme Jeff Bezos ou l’ancienne patronne de YouTube.
Ses partenariats avec les meilleurs modèles de langue permettent des échanges fluides avec l’utilisateur, mais, et c’est le Nouvel Obs qui l’explique, pas seulement : la façon dont nous accédons à la connaissance est transformée par la synthèse structurée et sourcée qu’en fournit l’IA. Plus, Perplexity "propose systématiquement trois questions connexes, permettant de cerner mieux le sujet.” Et propose même un suivi de la réponse.
Bref, c’est l’anti Google, qui bouscule le modèle Web et le trafic des sites : “si, désormais, Perplexity peut, de manière fiable et gratuite, résumer l’actualité, répondre à des questions de culture générale et donner des conseils d’achat, pourquoi l’internaute irait-il consulter le site d’un éditeur fournissant ces services ?” $
L’achat de mots-clefs par les sites, qui finance Google devient inutile, et ”si l’internaute obtient directement une réponse sans avoir besoin d’aller consulter ces sites, adieu la manne publicitaire !”
Marie Toussaint, ”chiante comme tout”, prophétise le retour de François Hollande
”Le risque, c’est de s’endormir le 9 juin en ayant voté Raphaël Glucksmann et de se réveiller le 10 juin avec le retour de François Hollande. Attention à la publicité mensongère. Lisez bien les petits caractères en bas du contrat.” Si elle prône ”la douceur en politique”, la tête de liste des Ecologistes aux européennes n’est pas tendre avec ses rivaux de l’ex Nupes, nous raconte le Nouvel Obs. A 6-8% d’intentions de vote, et derrière un PS à 13%, elle peut avouer lors d’un meeting de campagne : ”ayons l’humilité de reconnaître que notre début de campagne n’a pas rencontré d’adhésion populaire”.
La séance de ”booty therapy” de son premier meeting a été ”un choix suicidaire”, selon un député socialiste, et début janvier sa ”lutte contre la pauvrophobie” a, au lieu de dénoncer la politique antisociale du gouvernement, alimenté ”un procès en déconnexion par les insoumis : ”à gauche, on lutte contre la pauvreté, pas contre la pauvrophobie…"
Pour Olivier Faure, ”Marie a des convictions mais elle a quelques difficultés à les énoncer”, et ”Mélenchon s’amuse à la comparer à ”une coach en développement personnel” raconte l’hebdo, alors que selon lui, ”sur le fond, Marie Toussaint n’a pourtant aucune leçon à recevoir en matière d’écologie et de justice sociale.” Son origine populaire, sa campagne pour ”l’affaire du siècle” qui a fait condamner l’Etat pour inaction climatique, ainsi que l’introduction du crime d’écocide dans le droit européen parlent pour elle. ”Mais c’est chiant comme tout, ça manque de saillance”, résume un élu vert, dont le parti risque de disparaître du Parlement européen s’il fait moins de 5%… et ”s’en remet carrément à la météo : « S’il y a une canicule en mai, ou une forêt qui brûle, c’est une autre histoire pour nous »
Faire taire les locataires de l’Elysée, une condition pour gagner aux européennes ?
Autre candidature qui ne décolle pas, celle de Valérie Hayer.Un parlementaire Renaissance a confié à l’Express ”qu’une présence accrue du chef de l’Etat viendrait plomber la candidature de la championne macroniste” : "il ne faut surtout pas que le président de la République s’implique !" Sans illusion toutefois : "il est pris dans un engrenage psychologique, c’est irrésistible pour lui.” Rendez-vous jeudi à la Sorbonne pour son discours sur les enjeux de l’UE…
Côté LR, on aimerait bien que Sarkozy se taise, lui aussi : ”à chaque fois qu’il fait la promotion de son livre, ça tombe sur notre temps de parole”, regrette-t-on autour de Bellamy, nous apprend Le Point.” Jusqu’à soumettre ”une requête insolite à l’Arcom : que les interventions de Nicolas Sarkozy, père fondateur de LR, ne soient plus décomptées du temps de parole du parti !” Et l’hebdo de rappeler qu’”il y a longtemps que l’ex-président, qui milite pour un accord de coalition entre droite et macronie, a pris du champ avec sa famille politique…”
Raphaël Glucksmann, ”messie de la gauche molle”
La sociale-démocratie aurait trouvé son prophète, pour Marianne : mais ”l’illumination, c’est très bien, encore faut-il savoir en faire un récit susceptible de convaincre de nouveaux adeptes.” L’hebdo fait du candidat PS aux européennes un intello bourgeois, un ”droit-de-l’hommiste cosmopolite”, mais lui concède ”un certain recul sur son milieu d’origine”, tout en se délectant des propos d’un stratège socialiste : ”là où Ruffin est au milieu du peuple, raconte le peuple et ne raconte que ça, lui a du mal à faire ce récit, à l’incarner avec des personnes. Ça, c’est un vrai problème.” Pour l’hebdo, dont le souverainisme est irrité par son fédéralisme européen, il ”propose, encore plus qu’Emmanuel Macron, une eschatologie clés en main pour figurer parmi les gentils quand viendra l’heure dernière.” Et se raconte comme tel, à travers son engagement en Géorgie où, parti pour faire un documentaire, il reste pour aider le président Saakachvili dans la lutte contre l’invasion russe de 2008 : ”je reste tant que ces maniaques sont là et je veux aider. Quitte à nettoyer les chiottes s’il le faut.”
Devenu son conseiller spécial, l’essayiste en veut à Sarkozy : ”si le président français sauve le régime de Saakachvili en négociant un cessez-le-feu, il confie de fait à Vladimir Poutine l’Ossétie du Sud et l’Abkhazie.” Plus grave, ”un embargo sur les armes, certes officieux mais bien réel, est instauré contre Tbilissi”, et respecté par les Occidentaux, ”de peur de mécontenter Poutine.” Glucksmann organise des discussions sur l’importation d’armes, en passant par une entreprise sud-africaine proche de Dassault, ”et qui s’est fait une spécialité de contourner les embargos”, et de la modernisation de matériels russes. Il côtoie les réseaux franco-géorgiens et met en oeuvre ”un lobbying intense” avec l’aide de ”la lobbyiste Zoé Reyners, qui l’aide actuellement pour sa communication politique.”
Pour l’hebdo, le succès de Glucksmann ferait ”revenir aux affaires la bonne vieille sociale-démocratie des années Hollande, Jospin, voire Mitterrand”, qu’il accuse de tous les maux : ”exposition des Français aux vents sauvages de la mondialisation néolibérale, dissolution de la souveraineté nationale dans les instances technocratiques de l’UE, discours lénifiants sur le « vivre-ensemble »…”
Fin de parti(e) pour Hidalgo ?
Anne Hidalgo ne dit rien de ses intentions quant à un troisième mandat à la mairie de Paris. Elle ne dit rien non plus à Olivier Faure, premier secrétaire du PS, puisqu’ils ne se parlent plus. Un sujet chaud donc que sa succession, selon l’Express, ”d’autant que le parti fait de ce mandat une priorité”. Son premier adjoint est dans les starting-blocks, et à raison, semble dit un cadre du PS pour qui "si on y retourne avec elle, on perdra”. Il ”aimerait bien que le sujet des municipales soit traité "le plus vite possible après les européennes". En oubliant les JO ?
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