Le collège musulman Avicenne reconnaît « des erreurs » mais dénonce « un acharnement » concernant sa fermeture<!-- --> | Atlantico.fr
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Le collège Avicenne, établissement privé musulman hors contrat de Nice, dont la préfecture a ordonné la fermeture le jeudi 14 mars, a reconnu « des erreurs » dans sa comptabilité mais dénoncé « un acharnement ». Image d'illustration
Le collège Avicenne, établissement privé musulman hors contrat de Nice, dont la préfecture a ordonné la fermeture le jeudi 14 mars, a reconnu « des erreurs » dans sa comptabilité mais dénoncé « un acharnement ». Image d'illustration
©SAMEER AL-DOUMY / AFP

Décision de justice

Une audience s'est tenue ce mardi devant le tribunal administratif après un recours déposé par le collège Avicenne afin d'annuler la décision préfectorale de faire fermer l'établissement à la rentrée prochaine.

Le collège Avicenne, établissement privé musulman hors contrat de Nice, dont la préfecture a ordonné la fermeture le jeudi 14 mars, a reconnu « des erreurs » dans sa comptabilité mais dénoncé « un acharnement » lors d'une audience mardi 16 avril devant le tribunal administratif, saisi en référé. « Cette audience est un cours d'éducation civique, pour montrer que l'État peut se tromper mais que la justice est là », a assuré l'avocat du collège, Maître Sefen Guez Guez.

Le 14 mars, le préfet des Alpes-Maritimes, Hugues Moutouh, avait ordonné la fermeture en fin d'année scolaire de ce collège ouvert en 2015, sans remettre en cause la qualité de l'enseignement mais en dénonçant « des financements opaques et des irrégularités financières manifestes ».

L'association Avicenne est tenue d’informer l'administration de l'origine de ses financements, en vertu de la loi de 2021 contre le séparatisme. Si l’association a fourni une liste le 4 mars « ils ne permettent pas d'identifier les contributeurs », a martelé le représentant de la préfecture, Nicolas Huot. 

Me Guez Guez, qui parle d’une décision « disproportionnée et injuste », a reconnu « des erreurs », venant de l’établissement, en particulier un oubli de 24.000 euros lors de l'annulation d'une reconnaissance de dettes envers un couple qui avait prêté 476.000 euros puis choisi de renoncer au remboursement pour permettre l'achat des locaux actuels.

Le tribunal doit rendre sa décision dans la semaine.

BFMTV

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