Iran-Israël : après son attaque, Téhéran répondra à la « moindre action » d’Israël contre ses « intérêts »<!-- --> | Atlantico.fr
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Le président iranien a promis une réponse sévère à la moindre action d'Israël contre les intérêts de Téhéran.
Le président iranien a promis une réponse sévère à la moindre action d'Israël contre les intérêts de Téhéran.
©ATTA KENARE / AFP

Pression

Ce mardi, le président iranien Ebrahim Raïssi a averti Israël que la « moindre action contre les intérêts » provoquera « certainement une réponse sévère, étendue et douloureuse contre tous ses auteurs ».

Selon un communiqué publié ce mardi, le président iranien Ebrahim Raïssi a prévenu que « la moindre action » d’Israël contre « les intérêts de l’Iran » provoquerait « une réponse sévère » de son pays.

De son côté, Israël a promis « une riposte » à l’attaque massive et sans précédent lancée par l’Iran dans la nuit de samedi à dimanche sur le territoire israélien.

Le président iranien a indiqué que son pays avait "en exerçant son droit à l'autodéfense" visé, ce week-end, les « centres » où avait été organisé le bombardement, imputé à Israël, d’une annexe de l’ambassade d’Iran à Damas, en Syrie, le 1er avril dernier.

Ebrahim Raïssi a ajouté que cette opération inédite « a été menée à bien avec succès avec l’objectif de punir l’agresseur ». Dans ce communiqué, il a par ailleurs à nouveau dénoncé « le soutien aveugle de certains pays occidentaux au régime sioniste », qui est « une cause de tension dans la région ».

Le vice-ministre des Affaires étrangères, Ali Bagheri, avait averti lundi soir sur la télévision d’État les autorités israéliennes que, en cas de réplique, « elles devront s’attendre à un coup plus fort, plus rapide et plus immédiat » de la part de l’Iran. « Elles n’auront pas un délai de 12 jours », a-t-il indiqué faisant référence à la durée ayant séparé la frappe de Damas et l’attaque contre Israël. « En fait, la réponse qu’ils recevront ne se mesurera pas en jours ou en heures, mais en secondes », a-t-il précisé. Israël « ne devrait pas répéter cette erreur stratégique par une autre erreur », a prévenu Ali Bagheri.

Le Parisien

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