Pitoyable et moche
Au Parlement européen, ils sont nombreux et même majoritaires à aimer le hijab !
Est-ce que c’est cette Europe-là que nous voulons ?
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
En son temps le Conseil de l’Europe avait lancé une campagne promotionnelle : « le hijab, c’est la liberté ». C’était accompagné d’une photo insupportable montrant une petite fille voilée !
Le scandale fut si grand que le Conseil de l’Europe dut retirer l’image. Mais cet organisme en pince toujours pour le hijab. Une récidive est toujours possible. Pour l’éviter, le député européen, François-Xavier Bellamy a déposé au Parlement un amendement oral demandant que la promotion du voile soit interdite aux instances européennes. Et il a fait remarquer que des filles mouraient en Iran car elles refusaient le hijab. Ce qui, à l’évidence, rendait son projet encore plus d’actualité.
Le règlement du Parlement européen prévoit qu’un amendement oral ne peut être adopté si au moins 40 parlementaires s’y opposent. Et ils ont été 40 (gauche et écologistes ensemble) à voter contre. L’amendement a donc été rejeté.
Alors que des filles meurent en Iran sous les balles des Gardiens de la Révolution, que d’autres soient voilées de force en France ne les émeut pas outre-mesure. Pendant longtemps, la gauche a fait l’autruche face à l’agression islamiste. Puis elle s’est avisée qu’il était plus profitable pour elle de se soumettre à l’agresseur. Quémandant quelques suffrages, elle a fait la pute sur les trottoirs de l’islam. Et c’est ainsi qu’elle a signé son acte de décès. On ne la pleurera pas.
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