L'Assemblée nationale vote en première lecture l'inscription du droit à l'IVG dans la Constitution<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Société
L’Assemblée nationale a adopté, ce jeudi 24 novembre, à une large majorité, la proposition de loi constitutionnelle « visant à garantir le droit à l’interruption volontaire de grossesse »
L’Assemblée nationale a adopté, ce jeudi 24 novembre, à une large majorité, la proposition de loi constitutionnelle « visant à garantir le droit à l’interruption volontaire de grossesse »
©AFP - EMMANUEL DUNAND

Interruption Volontaire de Grossesse

L’Assemblée nationale a adopté, ce jeudi 24 novembre, à une large majorité, la proposition de loi constitutionnelle « visant à garantir le droit à l’interruption volontaire de grossesse » : 337 voix pour, 32 voix contre et 18 abstentions.

Ce texte, soutenu par la majorité, était mis au programme de l’Assemblée nationale par les députés de La France insoumise (LFI). Gauche et majorité s’étaient accordées, à la mi-journée, sur une formulation commune pour inscrire ce droit dans la Constitution, à son article 66 : « La loi garantit l’effectivité et l’égal accès au droit à l’interruption volontaire de grossesse ».

Le but de ce texte de protection de l’avortement est de « se prémunir d’une régression » comme récemment aux Etats-Unis ou ailleurs en Europe, a plaidé la cheffe de file des députés « insoumis », Mathilde Panot. Devant un hémicycle fourni à gauche, elle a cité Simone de Beauvoir : « Il suffira d’une crise politique, économique ou religieuse, pour que les droits des femmes soient remis en question ».

Eric Dupond-Moretti, ministre de la Justice, a salué « un vote historique, un grand honneur, une grande émotion ». Il avait apporté son soutien à ce texte, « plus que nécessaire en ces temps agités ».

Le Monde

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !