Une découverte génialissime
"Les Talibans sont des résistants"
On a entendu ça sur France Culture.
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
On doit cette trouvaille à une certaine Julie Billaud. Elle est anthropologue de son état. Pour en arriver là, il lui a fallu faire de longues et fastidieuses études. Et ses études l’ont amenée à s’intéresser aux Talibans.
Après opiniâtres recherches, elle est parvenue à la conclusion suivante : “les Talibans sont des résistants”. A ses yeux, les Talibans sont irrésistibles. Ils combattent avec vigilance contre les femmes afghanes qui refusent de se voiler. S’ensuit pour elles un châtiment bien mérité : le fouet ou la lapidation.
Julie Billaud considère que stigmatiser les talibans s'apparente à un “racisme”. La gamme des racismes est déjà très fournie. Il manquait celui-là. C’est pourquoi, suivant les conseils de cet anthropologue, nous nous abstiendrons d'en dire du mal.
La course à la bêtise est une discipline sportive hélas non homologuée par le Comité International Olympique. Dans cette compétition, Julie Billaud a une sérieuse rivale en la personne de Sandrine Rousseau.
Cette dernière, ayant appris que parmi les réfugiés afghans arrivés en France il y avait des terroristes, a trouvé que c'était une bonne chose.
“Comme ça, a-t-elle dit, on pourra mieux les surveiller”. Voilà une idée qu’elle est géniale. Ainsi Sandrine Rousseau a marqué un point. Mais elle est largement distancée par “les Talibans sont des résistants” !
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